Un consortium français piloté par l’Inra, en collaboration avec l’Inserm, les universités de Lyon 1 et de Clermont Auvergne, les Hospices Civils de Lyon, les Centres de Recherche en Nutrition Humaine Rhône-Alpes et Auvergne, vient de montrer que la consommation de certains lipides présents naturellement dans les produits laitiers (appelés « lipides polaires ») pourrait réduire le risque cardiovasculaire chez les femmes ménopausées et en surpoids, en réduisant leur taux sanguin de cholestérol LDL (dit « mauvais cholestérol ») et de triglycérides. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont intégré pendant un mois un produit fromager enrichi en lipides polaires laitiers dans l’alimentation habituelle des volontaires. Les scientifiques ont montré certains mécanismes dans l’intestin pouvant expliquer les effets observés. Ces composés naturels pourraient ainsi être à l’origine d’une nouvelle stratégie nutritionnelle visant à réduire le risque cardiovasculaire parmi les populations à risque. Ces travaux sont publiés le 12 juin 2019 dans la revue Gut.
Cf. soirée Alimentation saine et nouveaux modes alimentaires du 20/06/2019