Contexte En 2017, aux hôpitaux universitaires de Genève, il est recommandé de « ne pas effectuer un dépistage de routine des paramètres hépatiques en l’absence de facteurs de risques et de symptômes évocateurs », (Dos Santos Bragança et al., 2017).
Au Luxembourg, à l’occasion de la refonte de la nomenclature de biologie, une augmentation de la demande des bilans biologiques hépatiques a été mise en évidence. En 2015, pour une population protégée de 773.000 assurés, la Caisse national de santé (CNS) a pris en charge les remboursements d’environ 333.500 dosages d’ASAT (GOT), 342.500 dosages d’ALAT (GPT), 339.000 dosages de γGT (gamma-glutyl-transférase), 137.000 dosages des phosphatases alcaline (PA) et 114.000 dosages de bilirubine totale. Objectifs
Cette recommandation de bonne pratique (refonte d’une précédente recommandation, datant de 2009) a pour objectif de décrire la conduite à tenir devant un bilan hépatique anormal chez un patient asymptomatique avec ou sans facteurs de risques hépatiques.