Les Jeudis de l'Europe

Nous ne sommes savants que de la Science présente. Montaigne


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Les pansements en mousse pour le traitement des escarres | Cochrane

Il n’était pas possible d’établir avec certitude si les pansements en mousse sont cliniquement plus efficaces, plus acceptables pour les utilisateurs ou plus rentables par rapport à d’autres pansements dans le traitement des escarres. Il était difficile de réaliser des comparaisons précises entre les pansements en mousse et d’autres pansements en raison du manque de données concernant la réduction de la taille de la plaie, la cicatrisation complète des plaies, les coûts de traitement, ou bien les durées de suivi étaient insuffisantes. La qualité de vie et l’acceptabilité/satisfaction des patients (ou des soignants) associées aux pansements en mousse n’ont pas été systématiquement mesurées dans les études incluses. Nous avons évalué la certitude des preuves dans les essais inclus comme étant faible à très faible. Les cliniciens devraient soigneusement prendre en compte le manque de preuves solides quant à l’efficacité clinique et la rentabilité des pansements en mousse pour le traitement des escarres lorsqu’il s’agit de prendre des décisions en matière de traitement, en particulier lorsque ceux-ci considèrent les potentielles propriétés des différents types de pansements et le contexte de soins.

Source : Les pansements en mousse pour le traitement des escarres | Cochrane


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Connaissances, perceptions et pratiques du patient, du médecin généraliste et de l’infirmier libéral vis à vis de l’infection de plaie chronique

L’infection est un facteur de sévérité et de mauvais pronostic pour les patients porteurs de plaie chronique. C’est un problème de santé publique. L’infirmier diplômé d’état libéral (IDEL) et le médecin généraliste (MG) sont les premiers recours dans la prise en charge extra-hospitalière. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les connaissances, les perceptions et les pratiques des patients, MG et IDEL vis à vis de l’infection de plaie chronique…

Les discordances de perceptions, de connaissances dans le diagnostic et la prise en charge de l’infection plaie chronique pourraient s’expliquer par le manque de consensus dans ce domaine. Les MG et IDEL étaient demandeurs de formations et d’éducation thérapeutique pour le patient. Cette étude pose les bases d’une étude plus large pour confirmer ces résultats préliminaires et identifier des voies d’amélioration de la prise en charge de l’infection de plaie chronique.

Source : Portail documentaire – BIU de Montpellier


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Connaissances, perceptions et pratiques du patient, du médecin généraliste et de l’infirmier libéral vis à vis de l’infection de plaie chronique

L’infection est un facteur de sévérité et de mauvais pronostic pour les patients porteurs de plaie chronique. C’est un problème de santé publique. L’infirmier diplômé d’état libéral (IDEL) et le médecin généraliste (MG) sont les premiers recours dans la prise en charge extra-hospitalière.

Les discordances de perceptions, de connaissances dans le diagnostic et la prise en charge de l’infection plaie chronique pourraient s’expliquer par le manque de consensus dans ce domaine. Les MG et IDEL étaient demandeurs de formations et d’éducation thérapeutique pour le patient.

Source: Romary A. Thèse. 16/03/2017


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Les freins et motivations des médecins généralistes d’Isère et Savoie à la réalisation d’actes techniques cotés par la classification commune des actes médicaux : sutures, petite chirurgie, et gestes de dermatologie : enquête qualitative auprès de médecins généralistes installés

Une des principales missions du médecin généraliste est d’assurer un premier recours au patient. L’engorgement des urgences et les difficultés d’accès aux spécialistes tels que les dermatologues ont suggéré que les gestes de petite chirurgie et dermatologie pourrait prendre plus de place dans l’activité du médecin généraliste.

L’objectif principal était de déterminer les freins et motivations des médecins généralistes de Savoie et d’Isère à réaliser les gestes de suture, petite chirurgie et de dermatologie définis et cotés par la CCAM.

L’objectif secondaire était de déterminer les facteurs pouvant faciliter leur réalisation. Une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés a été menée auprès de médecins généralistes installés en Savoie et Isère.

Un recrutement ciblé a permis d’obtenir une diversité maximale de l’échantillon jusqu’à saturation des données. L’analyse a été effectuée de manière indépendante avec approche inductivodéductive et réalisation d’un codage ouvert, triangulation des données, codage axial et contextualisation. Douze entretiens se sont déroulés du 19/11/2016 au 08/03/2017. La réalisation de ces gestes dépendait de la relation et communication entre un médecin généraliste et son patient. Le regard du médecin généraliste sur sa pratique en tant que premier recours et l’influence de ses conditions d’exercice intervenaient dans leurs réalisations. Les expériences personnelles et le parcours des médecins généralistes ont permis de déterminer des facteurs pouvant favoriser leur pratique.

Cette étude contribue à l’amélioration de la prise en charge des patients en explorant des modifications à apporter au système de soins ambulatoire actuel.

Source : Les freins et motivations des médecins généralistes d’Isère et Savoie à la réalisation d’actes techniques cotés par la classification commune des actes médicaux : sutures, petite chirurgie, et gestes de dermatologie : enquête qualitative auprès de médecins généralistes installés

Cf atelier 44° FML: Gestes techniques en dermatologie par le médecin généraliste


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Les futurs médecins généralistes pratiqueront-ils les sutures en cabinet de ville ?

Introduction : Les sutures font partie intégrante de la pratique des médecins généralistes. Cependant, on constate une diminution de la pratique de ce geste technique. L’objectif de cette étude est d’identifier les obstacles à la pratique des sutures par les internes de médecine générale.

Matériel et méthodes : C’est une étude épidémiologique, descriptive et analytique par questionnaire numérique sur internet réalisée auprès des internes de médecine générale d’Ile-de-France inscrits en TCEM 3 en juin 2015. Résultats : 227 internes ont répondu : 104 (45.8%) avaient suivi un enseignement supplémentaire (DESC, DU, …), 109 (48%) trouvaient la formation reçue au cours du DES de médecine générale insuffisante à l’apprentissage des sutures et 192 (84.6%) la trouvaient suffisante au cours des stages réalisés. 169 (74.5%) s’orientaient vers une activité en cabinet de médecine générale et 183 (80.6%) avaient la volonté d’en pratiquer alors que 166 (73.1%) pensaient réellement en réaliser dans leur future pratique. Les principaux obstacles identifiés étaient le temps trop important du geste (59.6%; p<0.01), la difficulté de respect des règles d’asepsie (18.7%; p=0.02) et le manque de formation (7.2%; p=0.03).

Conclusion : Malgré la volonté de réaliser des sutures dans leur future pratique, les internes de médecine générale font face à des obstacles, tel que le manque de formation et l’aspect chronophage du geste, qui tendent à diminuer cette pratique en ville. Des pistes d’aménagement peuvent être proposées: cours théoriques, formation continue, information des patients.

Source : Les futurs médecins généralistes pratiqueront-ils les sutures en cabinet de ville ?

Atelier Gestes techniques en dermatologie par le médecin généraliste. 44° FML des JdE


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Sachez repérer les verrues les plus sensibles à la cryothérapie | Univadis

Sachez repérer les verrues les plus sensibles à la cryothérapie…

Source : Sachez repérer les verrues les plus sensibles à la cryothérapie | Univadis

Cf. atelier DPC « Gestes techniques en dermatologie par le médecin généraliste » lors du 44° Forum médical lyonnais


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Le microbiote cutané : le poids lourd sort de l’ombre – Revue Médicale Suisse

La peau contient de nombreuses bactéries commensales. Depuis des années, on considère que ces microbes exploitent leur hôte humain pour les nutriments. Cependant, de récentes études indiquent que le microbiote est utilisé par l’hôte pour se protéger contre les pathogènes invasifs grâce à l’activité antimicrobienne directe des commensales et à leur capacité à induire des réponses immunes protectrices.

Alors que la flore normale de la peau constitue une défense pour l’hôte, une augmentation ou une réduction de la composition bactérienne (dysbiose) conduit à l’inflammation cutanée et à des maladies.

Nous allons revoir ici le rôle de différentes dysbioses dans la pathogénie de maladies dermatologiques et comprendre comment moduler le microbiome de la peau peut avoir des implications dans la prise en charge clinique des maladies cutanées.

Revue Médicale Suisse 2016; 660-664

Source : Le microbiote cutané : le poids lourd sort de l’ombre – Revue Médicale Suisse