Les experts de la SFD insistent sur le fait que le passage à l’insuline chez un sujet DT2 nécessite une phase de préparation, très en amont, avec codécision avec le patient et doit s’appuyer sur une éducation thérapeutique (du patient et de son entourage).La HAS pour des raisons principalement médico-économiques, recommande d’initier l’insulinothérapie par une insuline intermédiaire NPH au coucher, et de réserver les analogues lents en cas de risque d’hypoglycémies nocturnes. En revanche, les experts de la SFD préconisent plutôt l’initiation d’une injection quotidienne d’insuline par analogues lents à petites doses (ex. 6-10 UI/j, plutôt le soir) type insuline glargine U100, à adapter au profil clinique du patient. Trois principales raisons à ce choix : action prolongée permettant une seule injection par jour, moindre variabilité glycémique intra- et interindividuelle, réduction du taux d’hypoglycémies cliniquement importantes.
Source : DT2 : Prise de position de la SFD – Partie 3 | Univadis
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