En France, la chlamydiose est une des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus répandues chez les jeunes femmes. Pourtant 60 à 70 % d’entre elles ne présentent aucun symptôme et ignorent qu’elles ont été infectées. Le dépistage représente donc un outil majeur pour réduire la prévalence de l’infection. La HAS a revu la stratégie de dépistage de cette IST et recommande qu’il soit systématique chez les femmes de 15 à 25 ans sexuellement actives et qu’il puisse être réalisé dans plus de lieux. Elle insiste également sur la nécessité d’accompagner cette stratégie d’un financement adéquat.
Chlamydia trachomatis est une bactérie principalement responsable de la chlamydiose génitale. Bien que cette infection sexuellement transmissible (IST) puisse se manifester par des atteintes génitales, en majorité chez les femmes, beaucoup sont porteurs de la bactérie sans le savoir. Ceci favorise la survenue de complications et la transmission de la bactérie au sein de la population. Pourtant, si elle est dépistée à temps, l’infection se traite aisément par antibiotiques.
La stratégie de dépistage des infections uro-génitales basses à Chlamydia trachomatis avait, en 2003, fait l’objet de recommandations de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (Anaes). La HAS vient de réévaluer cette stratégie de dépistage à la demande de la Direction générale de la santé (DGS).
Source: HAS. 23/10/2018
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