Introduction : Les sutures font partie intégrante de la pratique des médecins généralistes. Cependant, on constate une diminution de la pratique de ce geste technique. L’objectif de cette étude est d’identifier les obstacles à la pratique des sutures par les internes de médecine générale.
Matériel et méthodes : C’est une étude épidémiologique, descriptive et analytique par questionnaire numérique sur internet réalisée auprès des internes de médecine générale d’Ile-de-France inscrits en TCEM 3 en juin 2015. Résultats : 227 internes ont répondu : 104 (45.8%) avaient suivi un enseignement supplémentaire (DESC, DU, …), 109 (48%) trouvaient la formation reçue au cours du DES de médecine générale insuffisante à l’apprentissage des sutures et 192 (84.6%) la trouvaient suffisante au cours des stages réalisés. 169 (74.5%) s’orientaient vers une activité en cabinet de médecine générale et 183 (80.6%) avaient la volonté d’en pratiquer alors que 166 (73.1%) pensaient réellement en réaliser dans leur future pratique. Les principaux obstacles identifiés étaient le temps trop important du geste (59.6%; p<0.01), la difficulté de respect des règles d’asepsie (18.7%; p=0.02) et le manque de formation (7.2%; p=0.03).
Conclusion : Malgré la volonté de réaliser des sutures dans leur future pratique, les internes de médecine générale font face à des obstacles, tel que le manque de formation et l’aspect chronophage du geste, qui tendent à diminuer cette pratique en ville. Des pistes d’aménagement peuvent être proposées: cours théoriques, formation continue, information des patients.
Source : Les futurs médecins généralistes pratiqueront-ils les sutures en cabinet de ville ?
Atelier Gestes techniques en dermatologie par le médecin généraliste. 44° FML des JdE
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